Mary Higgins Clark à l’honneur !

C’est reparti pour le rendez-vous mensuel de Nina, du Rest’o Littéraire : « Un auteur à l’Honneur » !

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Petit rappel du principe : faire découvrir, au travers d’une photo, d’une biographie et de la présentation de quelques œuvres, un auteur chouchou ! Et ce, dans le but de découvrir et peut-être d’explorer d’autres univers au travers des présentations de chacun.

Aujourd’hui, je vais mettre à l’honneur celle qui m’a ouvert la voie de la littérature policière : Mary Higgins Clark !

Je sais que sa plume est sujette à polémique, que ces derniers romans ne rencontrent plus le même franc succès que ses publications des débuts. Mais, même si force est d’admettre qu’il n’y a pas de fumée sans feu, je garde mon respect et mon admiration pour cette auteur qui, lorsque j’avais 11 ans à peine, m’a réellement donné le goût pour la littérature du genre.

Mais avant de revenir à ses considérations personnelles, revenons-en à l’auteure :

Mais qui es-tu, Mary ? (informations issues de http://maryhigginsclark.com/)

MHC-AUTHOR-PHOTO-PHOTO-CREDIT-BERNARD-VIDAL-2Celle que l’on surnomme « La Reine du Suspens » naît en 1927 et est élevée dans le Bronx par sa mère (son père décède quand elle n’a que 11 ans). Après ses études secondaires, Mary entame des études de secrétariat. Cependant, après seulement trois années dans une agence de publicité, elle est prise d’une envie de voyager et devient hôtesse de l’air !  À 20 ans, elle épouse Warren Clark qu’elle connaît depuis 16 ans. Elle suit des cours d’écriture par correspondance et vend à un magazine sa première nouvelle Passager clandestin en 1956. Quand son mari meurt d’une crise cardiaque en 1964, la laissant seule avec cinq enfants, elle écrit des scripts pour la radio de 1965 à 1970 et devient ensuite vice-présidente de Aerial Communications pendant dix ans. En 1980, elle préside sa propre société, la D.J. Clark Entreprises.  En 1969, elle fait paraître son premier livre dans lequel elle retrace de manière romancée l’histoire de George Washington (Le roman de George et Martha). En 1975, elle s’essaye à un autre genre : le suspens ! Et c’est un franc succès ! La Maison du guetLa nuit du renard (qui la fait découvrir en France en 1977), Un cri dans la nuit… C’est le début d’un grand succès qui accompagne chacun de ses livres. En 1986, elle préside l’International Crime Congress, à New York, et, dans la foulée (1987) l’association des « Mystery Writers of America » qui lui décernera quelques années plus tard son prestigieux Grand Master Award. En 1996, elle se marie avec John J. Conheeney. Ils habitent aujourd’hui dans le New Jersey.  En 1999, un sondage paru dans « Le Monde » la place en deuxième position des auteurs les plus lus par les jeunes de 12 à 30 ans. Depuis quelques années, l’écriture à quatre mains est devenue récurrente aussi, soit avec sa fille Carol Higgins Clark, soit avec Alafair Burke…

Et pour moi, qui est Mary ?

couv50098759Comme je l’ai dit, Mary est celle qui m’a ouvert la voie de la littérature policière. J’ai 11 lorsque tombe dans mes mains le titre « Recherche Jeune Femme Aimant Danser ». L’intrigue met en scène une jeune femme qui perd sa meilleure amie, assassinée. Alors que toutes les deux s’étaient lancées dans la réponse à des petites annonces pour aider une amie journaliste, Erin meurt et Darcy, sa meilleure amie, suit ses traces afin de démasquer son assassin, inconsciente de mettre sa propre vie en danger…

Alors à cet âge-là, le style de Mary ne pouvait que me plaire ! Pas de scène « à réserver aux adultes », pas d’hémoglobine à outrance (oui, je sais, j’ai bien changé !), des héroïnes tellement héroïques ! Toujours des jeunes femmes courageuses, intelligentes, élégantes, combatives… Des assassins bien cachés sous des airs de Dandy… Le style de Mary m’avait totalement conquise et j’ai enchaîné les lectures, attendant avec toujours plus d’impatience d’entamer la suivante.

couv39743642Un second coup de cœur fut : « Nous n’irons plus au bois », qui plonge le lecteur dans la tête d’une jeune fille souffrant de dédoublement de personnalité et accusée de meurtre. Incapable de savoir si l’une des personnalité qu’elle abrite a pu commettre ce meurtre, sa sœur se bat pour lui venir en aide… Je me souviens qu’à l’époque j’avais adoré la sensation pesante qui accompagnait ma lecture !

Un autre excellent souvenir de lecture fut : « La Clinique du Docteur H. » car le sujet (procréation médicalement assistée) m’intéressait déjà beaucoup à l’époque. Encore une intrigue rondement menée qui m’avait laissé un formidable souvenir de lecture.couv8482696

Bon, alors qu’est-ce qui a fini par clocher ? Et bien j’ai tout simplement vieilli, j’aime un peu (beaucoup) plus les thrillers un peu plus trash, et puis j’ai toujours été tellement fidèle aux écrits de Mary que j’ai fini par comprendre son mode de fonctionnement et que lorsqu’un assassin se cache derrière un personnage, je le repère immédiatement. Clairement, ça peut être un handicap à la lecture, surtout lorsque l’on sait que la particularité de Mary est d’accélérer le rythme en fin de roman lorsque tous les indices convergent vers le tueur et que l’héroïne commence à y voir clair, normalement en même temps que le lecteur (comme c’était mon cas au début).

Bref, étonnant, me direz-vous, que je mette à l’honneur un auteur qui a un peu perdu de son charme pour moi ! Et bien non, car j’aimerais faire reconnaître son talent, au travers de ses premiers romans qui, à mon sens, restent d’excellentes lectures. Un bon moyen aussi, dont je me suis souvent servie, pour amener des lecteurs de romans plus sentimentaux vers le genre policier. Et puis, restons logique : une dame si respectable qui est quand même née en 1927 mettra forcément dans son écriture une élégance et ce petit chouia « fleur bleue » qui sonnent un peu faux à notre époque, mais quoi qu’il advienne, je resterai fidèle à Mary, comme le confirme la commande que je m’apprête à passer chez Belgique Loisirs pour me procurer son dernier roman…

Si ce n’est déjà lu, ajoutez donc à vos PAL : Recherche Jeune Femme Aimant Danser, La Nuit du Renard, Nous n’irons plus au bois, La clinique du Docteur H, Les Démons du passé, La maison du Guet…

On clôture par le contenu de ma bibliothèque réservé à Mary Higgins Clark, fruit de nombreuses années de fidélité de lectrice…

14 réflexions sur “Mary Higgins Clark à l’honneur !

  1. Ping : « Stéphane Bourgoin  à l’honneur #4 – Juin | «Le Rest'o Littéraire

  2. Superbe article comme à chaque fois : je me régale ! De mon côté, j’ai plus souvent lu Agatha Christie mais je me souviens avoir adoré « Nous irons plus au bois » bien que mes souvenirs soit quelques peu flous. En tout cas, tu m’as donné envie de la lire ! Je pense qu’un des titres dont tu parles sera dans mes prochains achats 🙂 Merci !

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